Les Etats Unis ? ça n'existe pas

Oui, mais de même, n'en n'avons nous autant appris sur nous depuis que jules a pondu sa guerre?
Elles dansent seules, autour du totem à la bannière étoilée...

Mais n'exagérons pas ! Et le coca, le ham , un tour sur la lune et le cinoche quand même.., c'est pas rien..

moi les states
je les ai découverts à travers la caméra d'un collègue de mon père, il partait là-bas pour les vacances ou le boulot, puis il revenait nous projeter ses huit milimètres en couleur siouplé
moi je voyais surtout des buildings immenses, avec plein de petits carrés pour fenêtres, c'était impressionnant mais nettement moins pittoresque qu'Alger
je voyais ses grandes avenues à perte de vue et la saleté, oui la saleté des rues
ça me disait vraiment pas grand chose ce vaste continent que je pensais peuplé de ville, une immense ville avec des buildings et des échangeurs d'autoroutes partout
par contre j'aimais tous les "gadgets" qui étaient ramenés de là-bas, des trucs invraissemblables pour faciliter la vie des ménagères, des trucs minature aussi, mais qui devaient venir d'Hong Kong finalement je crois bien

bon je n'ai pas du tout la même vision que toi dès lors que n'ai jamais voulu m'y rendre et suis restée sur mon "chromo" enfantin (ayant perdu la mémoire entre temps)

pour moi les indiens, c'est une autre affaire, comme si ça pouvait être séparé tu me diras
c'est parce que depuis encore plus petite on m'a offert une tente de trapeur en guise de refuge ou cabane, un arc, des flèches, un tomawak, une coiffe de plume, des vêtements de peaux, un calumet de la paix, et des tas de figurines d'indiens pour mes jeux guerriers
les indiens ils ont été partie intégrante de mon histoire à moi ça c'est sûr
après on m'a gavée de films de cowboys et d'indiens en noir et blanc, quelques docus vrais, ensuite les westerns spagettis
et puis danse avec les loups!
bon à qui sont les louves à qui tu parles
je veux bien danser, on est trois ça fait louves avec un S donc oui je veux bien, nous trois veut bien t'accorder cette danse

Je suis allé fois fois aux Etats-Unis et il va sans dire que je ne le connais pas.
New York n'a rien, mais alors rien, à voir avec Dallas ou New Orleans. c'est évident.
Je suis d'accord avec toi : les Etats-Unis n'existent pas, pas plus que les Américains.
Il y a certainement autant, sinon plus, de différences entre un natif de Boston et un autre de Caroline du Sud qu'entre un Français et un Allemand. Même l'accent donne presque l'impression d'entendre des langues différentes.
J'ai tendance à considérer cette entité (je n'ose pas dire "pays") comme un assemblage de tout ce qui peut se trouver dans le monde : comme si l'ancien monde avait créé un laboratoire où à partir de sa propre population.
C'est comme si on envoyait des êtres humains sur une autre galaxie et qu'une nouvelle civilisation s'y développait, totalement différente de celle de la Terre.
Le génocide (physique et culturel) des Indiens d'Amérique est un crime originel dont l'Europe s'est rendue coupable. Et les criminels sont devenus des Américains, après avoir été des Européens exilés.
Hollywood, et en particulier les westerns de la grande époque, c'est comme une séance de psychanalyse à l'échelle du crime commis.
Les Américains, c'est nous, en pire.
Je ne pourrais jamais vivre dans ce pays car il me fait peur : sa violence,

PS : le début de mon laïus, c'était "Je suis allé 3 fois aux Etats-Unis".
Sorry.

> Les Etats-Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation.
[Oscar Wilde]

Les Etats-Unis n'ont jamais existé pour moi non plus "grâce" à une étrangeté de l'Education Nationale il y a quelques décennies.... En effet, à cette époque, la France était coupée en deux en ce qui concerne les programmes scolaires... Lorsqu'un côté de la France étudiait l'Amérique au premier trimestre, l'autre côté étudiait l'Asie.... Il se trouve que j'ai commencé par l'Asie et déménagé en cours d'année scolaire et .... réapris l'Asie.... Je confirme donc ici, que les Etats-Unis n'existent pas.... Je n'ai jamais mis un orteil sur ce continent. Mais il m'arrive de boire du coca et de manger du chewing gum. J'avoue tout de même apprécier la littérature américaine, et son cinéma parfois... what else ?

Sergio, nous posons le même regard sur ces malheureux.
ptik you : et le blues? et Duke Ellington? et Tenesse Williams,? et Wright (l'architecte)? et Mary Cassatt? et Tiffany? et tant d'autres?
En terme de civilisation,, aux USA le groupe n'est rien; en revanche en terme d'individus, c'est une autre affaire, non?
Miss pompadour: ce serait donc une culture bien plus riche que Coca et chewing gum ...peut être?
...certes , il a les impasses de Warhol, Pollock et autres décadents...mais iles gens de ce territoire ont su accueillir Marcel Duchamps et tant d'autres comme la bande du bauhaus,,, y compris le visqueux Dali.
Demain ?

Dali visqueux, qu'entends-je?

eh quoi???warhol et Pollock décadents????

j'osais même pas le dire ptikyou!

Bon, soyons un peu sérieux.
D'abord, oui, Dali est visqueux, d'apparence, quel que soit son talent.
Oui, Warhol est un "décadent", de génie, peut-être, mais décadent quand même!
Les décadents chantent sur les cendres du monde, on peut partir de Baudelaire en passant par Daudet ou Breton...
Le pop art est décadent par essence, je confirme.
Par contre, l'anti-américanisme primaire me fait rigoler. Ces malheureux..., pardon?
Mais c'est vrai qu'ils sont le meilleur et le pire de nous-même. Comme dans toute jeune nation, il y a un bouillonnement économique, culturel, scientifique, etc...; ne rêvez pas, "tout" ce passe là-bas, et presque plus rien ici! Tout se décide là-bas et plus rien ici! Même les crises..., même les guerres, même vos soirées télé, même les ships qui l'accompagnent....
Il u a un esprit de liberté tel , comme je l'ai écrit il y a peu, que nous ne pouvons pas l'imaginer ni surtout le comprendre, encore une fois je fais référence au deuxième amendement qui malgré mes tentatives d'explications nous semblent inaudible, définitivement.
En Europe,nous réclamons plus de liberté, mais nous ne saurions pas quoi en faire, enfermés que nous sommes dans nos certitudes de droits acquis, d'immobilisme protecteur décadent....
Bien sur que ce pays est violent,violent à travers ses excès, ses conquêtes, ses contradictions,sa fierté, sa marche en avant... il nous fait donc peur, cette peur nous la cachons si fort par notre passivité légendaire à ne plus rien faire, ne plus rien inventer, à perdre espoir tout simplement.
Oui, c'est le pays de l'american dream, de l'individualisme roi, ou un pauvre peut devenir riche, pas seulement en gagnant au loto, mais par son travail, par sa qualité...même ça, cela nous dérange parce qu'il faudrait qu'on se bouge le cul.
Tout ceci dit, bien sur, dans un esprit de respect mutuel, la discussion,QUOI...

decadence= affaiblissement, agonie, chute, déclin, décrépitude, dégradation, déliquescence, descente, détérioration, diminution, éclipse, effondrement, régression, relâchement.
et tu trouve que ces mots correspondent à Baudelaire???à daudet à breton...pffffffffffff
moi pas daccord...et je confirme (comme tu oses dire)

pour les usa, pas daccord non plus
et c'est de là que tout va peter
regarde en grece ça commence déja le reste du monde va suivre on ne pourra rester eternellement avec des inégalités pareilles...ACTION

Ok, je regarde, j'attends de voir...vos actions!
Oui, si "ça pète", ce sera aux US, pas ici...
Oui, le pop art est décadent (l'origine du pop art est d'ailleurs européenne) de par ce qu'il montre! Il nous montre l'art comme un "produit" "populaire", jetable, interchangeable!
Il est à la fois critique et apôtre de la décadence.

un art qui dénonce la décadence n'est pas decadent il est visionnaire

Bahhh, c'est bien qu'on ne parle pas d'une seule voix, on finirait par ne plus s'écouter à force de se comprendre.