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baal-amon

Le crétin de Haute-Savoie 3/#

troll | 1 | 12/29/2008
oui je comprends à un haut point

ma maladie affecte énormément mon mari, plus qu'elle ne m'affecte en fait
et je me suis toujours efforcée de commprendre pourquoi et de ne pas lui en vouloir

ce que je me suis efforcée d'obtenir de lui, c'est que je continue à être une femme à part entière et en particulier la sienne, et pas un "objet" ou un "sujet" de ses soins dévots

et puis que ma maladie ou plutôt tous les plans pour lutter contre elle mis au point par lui ne deviennent pas sa raison de vivre ou sa véritable "maîtresse"

voilà ce que je peux dire en parralèle à ce que tu décris là et qui me semble fort interessant à observer
asservissement à jamais!

oui j'ai failli être considérée ainsi par celui que j'aime, heureusement j'ai assez d'énergie pour l'en dissuader aussi le plus souvent possible et je crois qu'il a compris, il parvient actuellement à décider pour lui-même pour son bien à lui, et non pour mon bien supposé ou pour l'héroïsme qui consiste à m'aider à vivre et progresser.

C'est un très grand progrès de sa part et pour notre vie de couple vois-tu

bon je tenais simplement à en témoigner ici, parce qu'il me semble en effet qu'en dehors de toute intrigue ou situation matrimoniale et amoureuse compliquée, lorsqu'une personne apprend que son conjoint (son enfant, son vieux parent etc...) est atteint de maladie grave et invalidante ou mortelle à brêve échéance, des liens de dépendance, et des rapports faussés s'instaurent inévitablement dans un premier temps et dont il est difficile de se dépétrer, à moins que le malade lui-même ne tente de vouloir conquérir sa liberté et son statut de simple humain face à celui qui se croit son obligé à jamais

bonne journée troll
fleurdatlas | 12/29/2008
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