Fait de société : pour une population s’élevant à 1.2 milliard lorsque je suis né, devenue 6 milliards, le kilométrage et de diamètre du réseau d’égout ne pouvait forcément pas demeurer le même.

Les Pyrénées ne sont plus seules à servir de frontières aux vérités simples, le temps s’en mêle de plus en plus prompt à marquer les différences.

On y trouve un bénéfice certain lorsque le carcan de classifications antérieures éclate libérant de la sorte certains phénomènes sociaux de leurs entraves. Les ‘valeurs’ peuvent alors être revisitées, la réflexion peur repartir en avant.

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Le monde des affaires, dont l’unique morale ne semble être que le profit (pourquoi pas, mais quel dommage de se priver du plaisir du partage…à moins de savoir pratiquer alternativement l’un et l’autre… !) donne un exemple frappant.

Quelle gouvernance d’entreprise ose encore donner la priorité au long terme par rapport au retour le plus immédiat ?

L’actualité donne raison aux patrons voyous, et quand un patron de droit divin, despote éclairé, encourre de ramer sur le long terme en réitérant l’alternative beurre-ou-canon, de telles pressions ou oppositions s’exercent contre lui que ses bonnes intentions (pourquoi pas ?) ne résistent pas ou s’altèrent rapidement.

Lorsque l’intensité capitalistique induit une force d’inertie incontournable, leur regards se figent sur l’horizon du futur escamotant souvent le quotidien .

Le modèle où l’on prétend s’affranchir d’obstacles comme le contrôle de qualité/sécurité, la planification, a boosté un temps l’économie. On constate bien actuellement qu’il a atteint ses limites produisant plus de retours de manivelle que d’avantages.

La belle crise mondiale qui se développe, n’est qu’un point d’étape nécessaire; je n’ai nulle compétence pour me prononcer sur sa durée, mais j’ai toutes certitudes sur sa nécessité.

Le drame est que ce sont de pauvres imbéciles qui en payent le plus gros prix : ne disposant que d’un seul fer sur le feu (leur force de travail) pour avoir souvent mangé leur blé en herbe (et comment auraient-ils pu manger sinon?) ils n’ont plus d’autres recours et subissent.

Pourtant je déteste cette démarche calviniste selon laquelle notre liberté appelle notre responsabilité individuelle, assortie du plus haut niveau de conscience, ainsi que certains le suggèrent. De plus une démarche consistant à se rendre au milieu du gué me semble un peu schizophrénique et promet de beaux jours au profils de boss fendus par leur stress.

C’est devenu un peu de la navigation à la corne de brume.

Il est peut être temps de poser de bonnes questions et de quitter des concepts d’une autre époque.

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