Loutre et verte, les trous vertes

"La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu'elle n'illumine pas." (Victor Hugo)

Ce n'est pas trés confortable pour les esprits ordinaires et médiocres

Mais nous ne sommes pas des "esprits ordinaires et médiocres" !
Are we ?

Je n'en sais franchement rien du tout en ce qui me concerne. Quant aux autres, je n'ai guére envie de m'ériger en censeur. Mes ambitions sont ailleurs. En tous cas ta proposition est sympa.

La solitude est la seule véritable amie, puisque c'est la seule qui reste quand tout le monde est parti.

Personnellement, je n'ai aucune ambition, c'est pourquoi je pense, par les temps qui courent, ne pas être "ordinaire".
Médiocre, c'est vrai, c'est une autre histoire.

Lettre belle et émouvante. La solitude comme une compagne de voyage, un peu en retrait, dont on croise le regard parmi la foule. J'aime penser qu'elle est telle une page blanche pour lâcher la bride de l'imaginaire, entrouvrir la porte des possibles : se dire "et si... et si...?" et surtout pas "à quoi bon?" Apprivoiser cette belle inconnue pour s'en faire une amie, pour que le silence du monologue soit léger, pour que les jours à venir apportent le sourire aux lèvres. Et puis, faire naître l'émotion par l'écriture d'une lettre, ce n'est jamais être véritablement seul puisque partage il y a?

la page blanche est déjà noircie d'un petite écriture calme et peu lisible . Il lui reste beaucoup de place à occuper . C'est du moins le sens du courrier de demain.
J'admire la diversité de vos regards et en suis trés étonné et ému. Il y a plusieurs ouvertures possibles pour une lettre ouverte Merci

Mais pourquoi avoir choisi "Barnabé" comme "auteur" de cette poignante "série"?

« Barnabé » voudrait se référer à la chanson interprétée par Fernandel, en particulier à la niaiserie qui l’imprègne et qu’il faut y entendre au second degré.
Une précision que je n’ai pas su faire passer . je m’entends bien mieux avec ma solitude que cela n’est perçu car, dans ma vie réelle, elle est discrète , et je la choisis plus souvent qu’elle ne me choisi.

Sincèrement, j'ai beau aimer ce cher Fernandel, il y avait mieux comme choix de "niais", non?

"faux niais" , je pensais au personnage du SCHPOUNTZ en particulier. Tu as sans doute raison. Et la dérision naturelle aurait du se suffire à elle même puisque l'humour, dit-on, est une forme de courtoisie; je ne veux pas limiter cette élégance au désespoir.
Grand merci par ailleur pour avoir non seulement salué mon chant et l'avoir qualifié ainsi, à l'instar des textes d'Homère : explosion des chevilles,; mais revenons sur terre , il n'en restera que le souvenir de ta bonté et de l'exceptionnelle femme de coeur qui se cache très mal derriére toi (oooups! il ne fallait pas l'écrire?),
Une fois de plus tu donnes raison à la part d'amitié que je te réserve, Cette dernière démontre le dépassement de soi car nous sommes si différents...