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baal-amon
J'ai lu et n'ai pu qu'approuver ce texte.
J'ai noté aussi la récurrence d'un mot, "décharge" qui, pris dans un autre sens que celui pour lequel tu l'utilises, me semble tout à fait correspondre au milieu évoqué.
D'autre part, j'en ai conclu, avec désespoir, une chose dont je me doutais déjà mais que je dois absolument tenir pour non négociable : faute d'espérer devenir un jour "dirigeant d’établissements bancaires et de grandes entreprises" [mon âge canonique mais aussi, je l'admets, mes goûts et compétences limités pour tout ce qui touche à l'entreprise de façon générale et aux responsabilités ou à la gestion du fric de façon plus spécifique], ne me reste même pas l'éventualité de pouvoir devenir un jour "représentant élu, ministre ou président", car j'ai mon orgueil.
Bref, pauvre je suis et pauvre je mourrais.
Mais, comme me dit toujours maman, "pauvre, mais honnête" (ce qui me fait malgré tout une belle jambe).
Amen.
sergio | 1/14/2009
Quels compliments cherches tu ? Un style pareil, te laisser démuni ?!
E anche fortunata la tua professoressa !
Merci pour ton approbation, elle a bien plus de prix que ces gens là ne pourront en revendiquer pour eux.

troll | 1/14/2009
Ben voilà de la finance qu'on aime lire! Bravo troll!
Je pense que perdre la confiance des épargnants, c'est ça qui va leur faire mal! Ils ne sont pas prêts de s'en remettre! Inventons un corps des SamouraÏ de la finance afin que derrière chaque pdg se tienne sabre au clair un justicier impartial défenseur des petits épargnants. Mais faut pas rêver, les gros ont toujours bouffé les petits...sauf dans l'infiniment petit ;-)))
Pire, on renfloue les banques qui ont joué avec la spéculation...
Claud83 | 1/14/2009
Merci beaucoup, Je ne crois cependant pas que les rapports puissants/faibles aient à beaucoup à voir dans les crises que nous traversons. J’y vois plutôt le défaut de vigilance de chacun d’entre nous permettant à un tel système de se développer. En effet la crise était tellement prévisible que ces bons pédégés se sont bordés de tous côtés par anticipation. Certes chaque citoyen a le droit d’ignorer la pensée de Ricardo, Marx. Keynes, Friedmann, ou Coluche, mais pas de faire fi du bon sens à ce point ; cela équivaut à donner raison à César : « Panem circensesque… ». et je n’aime pas l’idée d‘un homme à moitié assoupi le ventre bien rempli, son autre moitié ne poursuivant que des chimères matérielles. Nous pouvons tout de même choisir et cultiver des rêves plus honorables. Amen ou banzaï.
troll | 1/14/2009
j'ai eu des parachutes en soie puis en nylon, jamais dorés
j'ai 2 béquilles , mais pas encore de jambe de bois!
j'préfère quand j'peux être assise sur un baril de rhum
qu'un de poudre

j'ai pas confiance dans les ptits papiers pouris
je sais ce que c'est les trafics d'écritures comme ceux d'influences

mais quelles "humanités" ont donc suivi les puissants de ce monde?
tout ce que nous vivons actuellement était non seulement prévisible mais inscrit, gravé dans le système

le droit n'est certes pas la justice!
l'ordre reste toujours le même ou peu s'en faut!

oui la cible finalement risque d'être toujours la même aussi, non pas l'ambioulance mais le citoyen lambda!
fleurdatlas | 1/16/2009
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